COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Mardi 28 octobre 2014
Depuis huit jours, une vague de cambriolages nous met dans une situation insupportable.
Des sentiments d'exaspération, de colère et de peur s'amplifient.
Pour les pouvoirs publics cette situation est insignifiante comparée aux évènements de Calais ou de Sivens… La graduation des problèmes entraine la mise au second plan de l'insécurité mazamétaine.
Cette situation inacceptable est la conséquence d'un laxisme d'Etat qui a déteint jusque sur nos communes ou cette délinquance est reléguée au rang d'incivilité, d'abord par l'ancienne municipalité UMPS qui n'avait de cesse de répéter que nous n'étions pas à Chicago, mais aussi de la municipalité actuelle puisqu'une adjointe au Maire qualifiait encore la première vague de cambriolage d'incivilités et qu'aucune réunion d'urgence de la commission sécurité n'ait été mise en place, ce que je déplore fortement.
J'ai donc décidé de rencontrer le commandant du commissariat de police et M. le Maire à qui j'ai fait une dizaine de propositions pour protéger nos concitoyens, y compris la possibilité de faire intervenir une société privée de surveillance.
Je suis agréablement surpris qu'au lendemain de cette entrevue, des rondes soient mises en place dès ce soir. Cette idée devait déjà avoir été pensée, j'espère juste qu'elle a été faite dans les règles de la concurrence et en accord avec les forces de l'ordre afin de ne pas renouveler les problèmes rencontrés il y a quelques années avec la précédente municipalité.
Ceci est une première étape en attendant la création d'une police municipale dans un contexte de fermeture des commissariats défendant des communes de moins de 20000 habitants.
Je me suis engagé auprès des habitants de Mazamet à faire de la sécurité une priorité, et j'apporterais mon soutien à la municipalité pour la création des voisins vigilants, loin de tout clivage politique et dans l'intérêt de tous, et je compte sur l'honnêteté de M. le Maire pour rendre à César ce qui appartient à César… J'agis par respect pour les habitants, pour témoigner mon soutien aux victimes et pour faire en sorte que notre commune ne soit par désertifiée par des commerçants qui doivent travailler dans l'angoisse. Je ne veux pas que, comme dans la sécurité routière, on attende un mort pour mettre un stop dans un carrefour dangereux, le stop doit être mis maintenant parce que nous sommes dans ce carrefour !
Pour montrer mon engagement dans la sécurité des Mazamétains, je participerais cette nuit à la première ronde des agents de surveillance en tant qu'observateur.
Stéphane Gallois
Conseiller municipal Front National