Jean-Paul Piloz (FN), canton Castres 3 : « Partout où il y a eu des duel PS-FN, le report des voix de l’UMP vers le Front National ne s’est pas fait. Nous avons également été victimes d’une campagne nationale anti FN de la part de Manuel Valls qui a tenu des propos injurieux à l’égard des candidats du Front National. Le « Ni-ni » a également joué en notre défaveur mais nous sommes confiants pour l’avenir. Pour les élections régionales, nous espérons de nombreux élus. »
Emile Cany (Front National), Castres 1 : « Quand 26 % des Français votent Front National et qu’ils ne sont pas représentés, il y a un problème de démocratie. Nous avons été battus par le système. Les électeurs viennent de mettre sur un piédestal M. Monsarrat qui est élu depuis 25-30 ans, qui n’a jamais rien fait pour ce canton et que l’on réveille tous les six ans pour les élections ».
Stéphane Gallois (FN), Mazamet - Vallé du Thoré : « Nous sommes déçus d’arriver en troisième position, mais avec 21,01 % , il n’y a pas trop d’écart avec le premier tour et nous pouvons considérer ce vote de second tour comme un vote d’adhésion. Pour une première candidature, c’est plutôt satisfaisant dans la mesure où nous n’étions pas connus. Dans les petites communes on a été écouté et entendu c’est une promesse pour l’avenir. Nous avons perdu c’est vrai, mais avec les honneurs. »
Jean-Pierre Rousseau, candidat FN battu sur le canton de Graulhet. "On constate qu'il y a encore une forte progression du FN dans cette élection. Nous arrivons quasiment à 45%. Nous allons désormais nous préparer pour les prochaines élections municipales, avec une équipe dynamique et cohérente. Aujourd'hui, il y a eu 600 bulletins blancs ou nuls et l'UDI a voté à gauche. Nous sommes néanmoins satisfaits du résultat. Nous espérons que le binôme Bélou-Bacabe fasse le travail qu'il faut pour améliorer la situation du canton. Je leur souhaite bonne chance car je suis avant tout un démocrate et un républicain".
« Sur le canton Albi 4, je constate que près de la majorité des électeurs ne demandent aucune obligation de résultat au président du Département, c’est stupéfiant ! Je me réjouis que le dernier dinosaure communiste ait chuté et je note que je consolide mon score qui est un score d’adhésion. Nous avons laissé passer une chance historique de faire chuter M. Carcenac, mais Francis Salabert n’a pas voulu la saisir en refusant de se désister. Les Tarnais en paieront l’addition. Plus globalement, on n’entre pas au Conseil départemental mais on progresse dans chaque canton et nous restons en nombre de voix le premier parti du Tarn. Contrairement au PS, je pense que nous n’avons pas mobilisé tout notre potentiel lors de cette élection. Mais le FN supplante la droite dans la plupart des cantons et apparaît comme la seule alternative de droite au socialisme. La gauche gère mal mais communique bien et la campagne discrète de Carcenac a payé. Nous donnons désormais rendez-vous aux électeurs patriotes pour les élections régionales de décembre et je pense que la bûche de Noël sera amère pour certains. »
Les résultats de notre mouvement montrent que les électeurs du canton nous plébiscitent de plus en plus et nous font confiance. Nous leur en sommes très reconnaissants, ils nous réconfortent dans notre action difficile de changement de mentalité et dans notre conviction toujours plus forte qu’une autre façon de gérer notre territoire est indispensable. Nous sommes en tête en nombre de voix dans le département, hélas, le mode de scrutin nous exclut totalement alimentant ainsi l’élan démocratique contestataire que nous représentons. Le Tarn reste à gauche, ceux qui étaient responsables d’une situation économique et territoriale frauduleuse et partisane, continuerons la même politique. L’éviction de l’extrême gauche, qui porte des idées rétrogrades du siècle passé est un succès pour l’ensemble de la nation, nous nous en réjouissons. Une analyse fine montre que M. Folliot a eu tort de ratisser de l’UMP jusqu’au DVG. Cette union ponctuelle, qui n’avait que pour seul but de le propulser sur le siège de président du département n’a pas fonctionné puisqu’elle reposait sur l’idée tortueuse de faire voter ses électeurs contre nature. Contrairement à toutes ces magouilles, nous restons dans une droite ligne. Nous continuerons à défendre notre république menacée par le communautarisme. Nos engagements écartent toute idée de clientélisme, de distribution abusive de subventions sociales, d’abandon de nos traditions, de gestion parfois frauduleuse au dépend de ceux qui travaillent et paient toujours plus pour une minorité profiteuse. Résistons ensemble, pour nous, pour nos enfants.
SOURCE : Le Tarn libre