Passé le temps de l’émotion et du recueillement face à un acte inqualifiable, il nous apparaît nécessaire de rétablir certaines vérités et de réagir à la banalisation de l’insécurité dans notre ville d’ALBI.
Les médias ont rapporté que cette école se situait dans un quartier calme où le « vivre ensemble » est la règle, alors qu’au-delà de ce crime le quartier St Martin-Lapanouse a été le théâtre l’été dernier d’une vague d’incendies de voitures, sans parler d’un trafic de drogue permanent, ou de l’hospitalisation en Mai dernier d’une personne âgée suite à une agression pour un arrachage de collier !!
A la vérité, tous les Albigeois sont concernés par cette montée de l’insécurité, comme le montre l’agression au couteau d’un jeune albigeois lors de la fête de Carlus, le lendemain du meurtre de l’enseignante !!
L’embarras grandit lorsqu’il s’agit d’évoquer l’auteur de l’assassinat d’Albi. Une déséquilibrée nous dit-on, comme si tuer une institutrice pouvait être un acte intelligent !!, et le procureur d’ALBI estime que cette mère de famille « n’avait pas conscience de ce qu’elle faisait lors de l’agression !! ».
La tueuse au poignard est alors espagnole, la France s’émeut et regrette que l’espace Schengen ne permette plus de choisir qui rentre chez nous. Pour finir, on apprend que la mère meurtrière est marocaine et connue des services, et a déjà séjourné à l’hôpital psychiatrique du Bon Sauveur, avant d’être remise en liberté, logée et ses enfants scolarisés en quelques jours !!
Nous posons la question suivante : combien de « déséquilibrés » sont logés à proximité du Bon sauveur à ALBI, après un passage en psychiatrie, et comment sont-ils suivis ? Il en va de la sécurité des Albigeois et de nos enfants qui fréquentent les établissements scolaires environnants !!
Benoît Hamon, ministre de l’Éducation nationale, s’est réfugié derrière des mots vidés de leur sens à force d’en user et d’en abuser, école de la République, valeurs de la République, éducation de la République…, et la seule réponse aura été de régulariser une famille de sans-papiers dont les cinq enfants étaient scolarisés dans l’école d’Albi, en hommage à la victime.
Que peut-on espérer de plus de la part de ceux-là mêmes qui, d’une façon ou d’une autre, se partagent depuis quatre décennies la responsabilité de la terrible situation du pays ?
Frédéric Cabrolier
Et les élus FN "Albi Bleu Marine"