Qui gobera qu’un regain de popularité présidentielle tient à une déambulation main dans la main entre Angela Merkel et David Cameron ?
Ainsi donc, François Hollande fait une remontée supersonique de 21 points dans les sondages, en récompense des trois attentats perpétrés sur notre territoire, que sa fine équipe n’a pas été capable de détecter et encore moins de déjouer. Un passe encore, mais trois…
Il aura suffi à notre président normal de s’autoproclamer « Charlie » et de défiler la larme à l’œil à la tête d’un cortège de résistants du dimanche pour s’engoncer dans une stature présidentielle XL qui, jusqu’à présent, bâillait de tous les côtés.
Exit, l’inversion ratée de la courbe du chômage, la précarisation galopante, le redressement foireux de l’économie, la montée de l’insécurité, les clivages résultant du mariage gay, les escapades nocturnes sordides en scooter. En l’espace d’une manifestation et de quelques déclarations démagogiques rescapées d’un matraquage médiatique suintant le pathos fédérateur, notre président s’attire soudain la sympathie de 40 % des Français interrogés. Manuel Valls gagne, lui, 17 % et Bernard Cazeneuve 16 %. De qui se moque-t-on ? (...)
SOURCE : "Boulevard Voltaire"
Tweet de Jean-Marie Le Pen : Hollande, Valls et Cazeneuve montent spectaculairement dans les sondages, propulsés par une semaine de monopole médiatique. Bêê bêê bêê…