«Si j'étais Charlie, je serais Charlie Martel»
(...) Le bras en écharpe à la suite d'une mauvaise chute lors de l'incendie de son appartement, l'ancien patron du FN n'a rien perdu de sa verve. «C'est un hasard heureux qui m'a conduit dans le Tarn. Si je m'étais fait griller les fesses, je ne serais pas là !» Et le président d'honneur de se lancer dans une satire politique du gouvernement qui «sous prétexte de Charlie, a occupé tout l'espace médiatique et écarté le FN de l'union nationale. Cette agression violente aurait dû être prévenue mais elle ne l'a pas été, la protection de Charlie Hedbo avait été levée. Et comme à chaque fois, tous les criminels ont été tués alors qu'il aurait été intéressant de les interroger. Mais les morts ne parlent pas !»
Jean-Marie Le Pen, caricaturé à maintes reprises, rappelle que «Charlie Hebdo avait lancé une pétition pour interdire le FN ! Moi, je ne suis pas Charlie, je suis Jean-Marie et si j'étais Charlie, je serais Charlie Martel !» (...)
Petit détour par le barrage de Sivens. «Il y a les écolos honnêtes et les agitateurs professionnels. Lorsque des décisions démocratiques ont été prises, c'est à l'État de les faire respecter, sinon c'est le règne de l'arbitraire. Que force reste à la loi ou alors c'est l'anarchie .»
SOURCE : La Dépêche du Midi